Nous voici au coeur de la douceur.

Allons, il est temps. Prenons le large. Marchons sur le dos des géants.

Se laisser porter, oublier, être léger. Plus rien.

Que s’ouvrent les royaumes.

Toujours il faudrait dévorer les pages comme un incendie.

Quelle étreinte cherchons-nous? Adoucir, si seulement, la morsure du temps.

Nous voici aux aguets, palpitants à l’orée des ombres. Il y a ce pas, minuscule, immense, ce mouvement impossible et nécessaire. Il faut.

Attendre les moissons célestes. Laisser couler cette larme chaude.

L’écriture des songes.

Noir aveuglant. Fracture. Éclat.